Un rappel, à l’instant, sur la radio de service publique « France Info » sur les origines du 1er mai et pas une seule fois le mot « anarchisme » n’est prononcé. Une honte. Alors qu’historiquement c’est bien grâce à ce courant de pensée, cette philosophie, que l’une des plus grandes avancées sociales a été acquise. Il est là l’ADN du 1er mai, dans le sang des anarchistes !
Il est bien sûr bien plus simple de criminaliser et donc décrédibiliser des idées qui permettraient de se débarrasser d’un système moribond en reléguant un principe fondamental sur les libertés individuelles et un contrat social équitable à de simples faits divers et en associant le mot « anarchisme » à celui de « chaos ».
Ouvrez un dictionnaire avant qu’ils ne les brûlent et regardez ce documentaire « une histoire de l’anarchisme »(que je partage chaque année à la même date) avant qu’il ne disparaisse, comme nos libertés :
« Du grec a-/an- (« sans », « privé de ») et arkhê (ἀρχή, « principe », « chef », « commandement ») : « absence d’autorité », « sans gouvernement ». L’anarchisme est une doctrine politique apparue au XIXe siècle qui repose sur l’idée que les hommes sont naturellement bons et que la vie en société peut s’organiser spontanément sans recours à un chef. L’autorité de la religion et celle de l’État ne sont donc pas légitimes : « Ni Dieu, ni Maître », clament les anarchistes, pour qui la liberté ne se délègue pas. »